de Joseph Aurel à sa femme, s. d. Carte postale.Plaques de verre ; 12 x 9 cm
Collection Martin
« Encore une carte de plus, j’en ai en ce moment une collection de 20 ; je vais t’en envoyer une tous les jours… ».
La correspondance entre le front et l’arrière est l’une des occupations favorites du soldat. Elle lui permet de garder le contact avec sa famille et lui donne le moral.
par Maurice Millon d’Ainval à son père, 9 mai 1916. Lettre manuscrite, 5 p.
A.D. de Lot-et-Garonne, 13 J 227
Dans cette lettre qu’il écrit de Verdun, Maurice précise que sa compagnie vient de subir de lourdes pertes avec 15 morts et 30 blessés ou disparus. Sur le dernier feuillet, il colle ces quelques fleurs cueillies, dit-il, dans le jardin de la maison où il a servi la messe ce matin-là.
octobre 1914, par Henri Laffite. Esquisse à la mine de plomb.
Collection privée
par un groupe de poilus, Paris, Lemerre, 1916, couverture dessinée et gravée par Charles Cléments. Ouvrage imprimé, 247 p.
A.D. de Lot-et-Garonne
Au premier plan, deux poilus lisent leur courrier. Au fond, deux autres tirent sans doute sur les lignes adversespour fabriquer des bagues. Bois et aluminium avec trois spécimens de bagues.
Collection Jean Chazottes
orné de feuilles de houx en laiton.
Collection privée
De nombreux objets fabriqués par les poilus tournent autour du tabac : briquets nécessaires pour allumer la pipe et les grenades, mais aussi cendriers, pots à tabac ou porte-cigarettes.
en laiton.
Collection privée
avec gravés les prénoms de Marcelle et Fernand. Laiton et cuivre.
Collection privée
Réalisé à partir de laiton d’obus mis à plat puis modelé en forme de livre, il porte des incrustations de cuivre rouge
réalisé à partir d’un étui de balle. Cuivre et étain.
Collection privée
La visière du képi est formée dans le prolongement de la douille pliée et découpée en arrondi. Le galon est modelé en cuivre rouge et provient d’une ceinture d’obus.
gravé, signé Carlies. Objet rectangulaire avec deux poignées et au dos quatre petits pieds, plomb.
Collection Perrollaz
Sont gravés trois soldats en train de charger un canon de 75 avec la légende : « Un vrai poilu » au-dessus et « Notre 75 en action » en dessous de la scène. Le pourtour du cendrier est souligné d’une bordure de feuilles de laurier
portant la mention du 209e régiment et les initiales F. A. Craie de Champagne.
Collection privée
Ce régiment de réservistes parti d’Agen participa à la 1ère bataille de la Marne et passa les hivers 1914, 1916-1917 en Champagne.
de branches de chêne et de laurier, d’un brin de muguet et d’un chardon avec, dans un triple ovale les lettres FB. Au-dessus, un oiseau apporte une lettre sur laquelle est écrite la date « août 1917 ». Bois fruitier
Collection privée
décorée d’un écusson portant la date 1914. Cuivre martelé
Collection privée
Après le combat, les poilus ramassent les étuis en cuivre ou en laiton contenant la charge de poudre des armes à feu et surtout les douilles de 75. Préalablement bourrées de papier mouillé autour d’un noyau de bois, elles sont martelées, ciselées. Au départ, ces objets servirent de vases à fleurs sur les tombes des soldats tués.
racontée par Faustin Feuilles à sa femme, 13 mai 1916. Lettre manuscrite, 4 p.
Fonds Feilles
Il explique que, pour tromper l’ennui, il fabrique une bague en bronze à partir « d’un obus boche que j’ai trouvé en apportant la soupe ».
En effet, les longues heures d’inactivité en première ligne poussent les poilus à fabriquer de petits objets en utilisant tous les matériaux du champ de bataille. Ils servent de cadeaux pour les proches ou sont vendus pour améliorer l’ordinaireaoût 1915, par Henri Laffite. Dessin au lavis.
Collection privée
1916, par Henri Laffite. Dessin à la mine de plomb rehaussé de couleurs.
Collection privée
Le poilu préfère la pipe à la cigarette qui s’allume plus difficilement dans l’atmosphère humide des tranchées.air sous les ponts de Paris créée dans les tranchées de 1ère ligne du 5 au 7 avril 1915 par Guyot et envoyée dans une lettre par Marcel Garrigue à sa femme.
Fonds Garrigue
Certains poilus tiennent leur journal, d’autres composent des chansons ou des poèmes.composée par Camille Bireaud. 4 p. manuscrites.
Collection privée
Ce caporal fourrier décrit la dure vie du soldat :
« Et toujours nous marchons
C’est le prix de la gloire ».
pour le soldat Millon d’Ainval, 16 mars 1916. 1 pièce manuscrite.
A.D. de Lot-et-Garonne, 13 J 227
Le meilleur moment pour le soldat c’est la permission.
annoncée par Marcel Garrigue à sa femme, 6 décembre 1915. Lettre manuscrite, 4 p
Fonds Garrigue
« C’est demain que nous allons en 1ère ligne pour 6 jours, puis après je partirai en permission … ».
en militaire, décembre 1916. Carte postale, Photographie Moderne, Agen.
Fonds Garrigue
remontant en ligne à La Croix-sur-Meuse, s. d. Tirage photogra-phique.
A. D. Lot-et-Garonne, 125 J
à l’arrière du front, chapitre « Poiluville » dans Un Pékin au front par Sem, septembre 1917. Livre impr., 247 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, AA 1671
« On ne voit que des poilus, des poilus bleuâtres, des poilus verdâtres, des poilus déteints…. À toutes les fenêtres, des groupes de poilus rigoleurs, devant toutes les portes encore des poilus qui flânent en bretelles, avec des chaussons ou des sabots, très à l’aise dans leurs capotes ouvertes comme des robes de chambre ».