2 août 1914. Affiche, Paris, Imprimerie nationale.
A.D. de Lot-et-Garonne, 22 Fi 436
La mobilisation se déroula dans l’ordre et même l’enthousiasme, surprenant la population avant les moissons.du 209e de réserve, [Agen, août 1914]. Carte postale, Édit. A. Balistai, Agen.
A.D. de Lot-et-Garonne, 25 Fi 1
En Lot-et-Garonne les militaires partirent soit d’Agen (9e régiment d’infanterie, une partie du 18e régiment d’artillerie de campagne ainsi que les réservistes des 209e et 220e régiments d’infanterie), soit de Marmande où était cantonné le 20e régiment d’infanterie. Dès août 1914, ils sont plus de 20 000 soldats à quitter le département pour le front.dans le wagon,[Agen, août 1914]. Carte postale, Édit. A. Balistai, Agen.
A.D. de Lot-et-Garonne, 25 Fi 2
relaté par Joseph Bonnat, archiviste départemental, 10 août 1914. Carnet manuscrit.
A.D. de Lot-et-Garonne, 90 J 22
« La population au départ des troupes acclamait les soldats. Fusils, canons et caissons étaient ornés de fleurs ».La Petite Gironde, 8 août1914.
A. D. de Lot-et-Garonne, 205 Jx 48 (agrandissement)
« Une très grande manifestation de sympathie a marqué le départ du 20e régiment d’infanterie. Plus de trois mille personnes étaient massées dans la cour de la gare. »relaté par Georges Leygues dans son carnet personnel, août 1914. Carnet ms, 47 p. ; 14,5 x 9,56 cm.
A.M. de Villeneuve-sur-Lot, Fonds Georges Leygues
Quittant Paris pour Nice où il est chargé de l’intendance des jeunes recrues, Georges Leygues note : « Chants. Cris Vive la France. Sur les wagons les hommes ont écrit Trains de plaisir pour Berlin ».racontés par Auguste Gratia, 14 septembre 1914. Lettre ms, 8 p. ; 17,7 x 11,2 cm
A.D. de Lot-et-Garonne, 90 J 17
Parti d'Agen le 5 août, il débarque dans la Marne, passe en Belgique jusqu'à Bertrix où son régiment subit, face aux Allemands, une véritable déroute. Il est obligé de se retrancher à Vaux puis à Mailley sous le déchaînement des artilleries française et allemande.racontée par Marcel Garrigue, 15 au 17 octobre 1914. Cahier manuscrit, 24 p.
Fonds Marcel Garrigue
C'est le premier combat livré par ce serrurier de 31 ans qui a tenu un carnet centré sur le quotidien militaire. Sur le front depuis la veille, sa compagnie tente de prendre Vermelles (Pas-de-Calais) sous le feu des mitrailleuses allemandes. « Nous laissons dans ces deux jours 600 hommes hors de combat pour le régiment seulement ».