La vie au front - La vie quotidienne / L'habillement
Demande concernant l’habillement
de Faustin Feilles à sa femme, 8 novembre 1915. Lettre manuscrite, 2 p.
Fonds Feilles
« Tu me parles si j’ai besoin de chaussettes ou de jersey. J’en ai pas encore besoin pour le moment. Si tu peux m’en faire une forte paire en attendant, comme celles de l’année dernière ».
Il demande également une paire de sabots car les siens prennent l’eau.
Description de sa tenue de soldat
par Henri Despeyrières à ses parents, 23 décembre 1914. Lettre manuscrite, 5 p.
Fonds Despeyrières
« Vous figurez-vous un peu ce qu’est notre tenue ou plutôt ma tenue ? Eh bien voici : j’ai toujours ma capote, un peu blanchie, toute souillée de terre et de poussière ; j’ai mon pantalon rouge, tout déchiré d’ailleurs, par-dessus un vaste pantalon bleu, genre ouvrier (tout le monde est pourvu maintenant du pantalon bleu), puis des molletières…un cache-nez au cou et sur la tête le passe-montagne remplaçant souvent le képi…Toutes les fantaisies sont permises».
Poilu portant la tenue bleu horizon
(pantalon, capote, bandes molletières), chaussé des brodequins, coiffé du casque, armé du fusil lebel et de la baïonette..
Collection Jean Chazottes
Le pantalon rouge trop voyant et le képi qui ne protège guère la tête des balles ou des obus sont remplacés très vite par la tenue bleu horizon. Le mannequin présenté porte en outre le ceinturon avec les cartouchières, le porte-baïonnette et la baïonnette ainsi le fusil Lebel
Séance de ravaudage.
Photographie en noir et blanc.
A. D. de Lot-et-Garonne, 125 J
