Armand Fallières

Les débuts

Armand Fallières passa sa jeunesse à Mézin où se trouvait la maison familiale et dont il fréquenta le collège. A 13 ans, ses parents, ayant une certaine aisance, l'envoient au lycée d'Angoulême pour y perdre son accent gascon (qu'il conserva toute sa vie) et y passer le baccalauréat. Le jeune provincial à la frêle silhouette part ensuite étudier le droit à Paris où il fréquente surtout les réunions politiques républicaines.

Rappelé par son père inquiet de cette passion pour la politique, il termine son droit à Toulouse avant de s'installer comme avocat dans la sous-préfecture de Nérac, proche de son village natal.

Il plaide alors quelques procès politiques avec succès dont celui de la « Marseillaise » en 1871 dans lequel sont impliqués onze jeunes gens ayant chanté à Damazan ce chant séditieux sous Napoléon III. Sa carrière judiciaire se termina en 1888, date à laquelle il fut, à sa demande, rayé du tableau des avocats en raison de ses obligations politiques. Mais elle lui permit d'afficher pour la première fois ses convictions républicaines et l'arma pour les joutes politiques.

Acte de naissance A. Fallières, 7 nov. 1841 - Agrandir l'image
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Fiche signalétique dans le registre matricule militaire, 1861 - Agrandir l'image
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Acte de mariage A. Fallières, 14 janv. 1868 - Agrandir l'image
Acte de mariage (p.1)Agrandir
Acte de mariage A. Fallières, 14 janv. 1868 - Agrandir l'image
Acte de mariage (p.2)Agrandir
Acte de mariage A. Fallières, 14 janv. 1868 - Agrandir l'image
Acte de mariage (p.3)Agrandir
A. Fallières avocat, annuaire de Lot-et-Garonne de 1867 - Agrandir l'image
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