I - La
pacification religieuse sous Henri IV
1 - L’Édit de Nantes
2 - Les églises
En 1598 le roi Henri IV, qui a abjuré
le protestantisme cinq ans plus tôt, signe l’Édit de Nantes.
Il met ainsi fin à trente six ans de guerres incessantes et de troubles entre catholiques et protestants dans le pays. Perpétuel
et irrévocable, cet édit est un compromis laborieux. Il reconnaît
comme religion la religion prétendue réformée et organise la coexistence
pacifique entre les deux confessions chrétiennes, mais confirme le statut de religion
d’État du catholicisme. S’il proclame la liberté de conscience
pour tous ainsi que l’égalité d’accès à toutes
les charges et dignités, il limite la liberté de culte des réformés
aux seuls lieux où il existait en 1596-1597. Il accorde enfin par brevet au parti
huguenot des places fortes dans le royaume, comme La Rochelle, Montauban ou Montpellier.
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