L'Agenais à travers les gravures

de la Guyenne historique et monumentale
 

 

Entre 1842 et 1844, Alexandre Ducourneau, jeune journaliste bordelais originaire d'Agen, se lance dans la publication de La Guyenne historique et monumentale, sans doute la plus ambitieuse aventure éditoriale de la Gironde dans cette première moitié du XIXe siècle.

Ouvrage en deux volumes vendu en souscription, il veut à travers trois cents lithographies retracer le passé de cette région, à un moment où l'engouement pour l'histoire est en plein essor.

  L'Agenais est illustré par
56 lithographies : deux scènes de genre (deux paysannes), quelques personnages célèbres (tels Bernard Palissy, Lacépède ou Montluc) quelques vestiges archéologiques (comme les cromlecks de Saint-Pau ou des vestiges gallo-romains près d'Aiguillon), mais surtout des édifices civils ou religieux, des localités célèbres par leur passé historique ou architectural.

Ces gravures romantiques ont été réalisées dans des ateliers bordelais (Chauve, Légé, Faucher) ou parisiens (Lemercier ou Desportes). Quant aux artistes, une dizaine, certains étaient en début de carrière (Jules Philippe qui revient
  souvent n'avait que 23 ans), parfois régionaux (Frédéric d'Andiran, qui lui a 34 ans, est néracais), et l'on compte au moins trois femmes, mesdemoiselles Larroque et mademoiselle Maugé.


Bibliographie :
outre l'édition originale conservée aux Archives départementales (fonds d'Ainval, 621), voir
Les lithographies de la Guyenne historique et monumentale
publiées par Ducourneau,
collection Archives et chroniques d'Aquitaine, les Éditions de l'Entre-Deux-Mers, CLEM, 2000 (préface de Bernard Larrieu).