distribués lors de la journée des poilus et de la journée serbe, 1915-1916 ; cinq pièces, d’environ.
A. D. de Lot-et-Garonne, 79 J 6
L’arrière est également mobilisé financièrement : il est sollicité lors des quêtes qui accompagnent ces journées en l’honneur du front ou de la Serbie, symbole d’héroïsme. L’argent ainsi récolté servait à envoyer des colis aux combattants, tout en soutenant leur moral.
remis à ceux qui donnaient à la quête organisée lors de la Fête du canon de 75 à Agen, 7 février 1915. Objet en fer blanc.
Collection privée
Cette collecte rapporta à Agen 3 000 francs.
par madame Mahon institutrice au nom de la Société française de secours aux blessés militaires et de l’Union des femmes de France, 10-14 août 1914. Liste, 4 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, E dépôt Varès 5 H 1
Ces deux associations, créées la première en 1864 et la deuxième en 1881, forment avec l’Association des dames de France la Croix-Rouge française. Outre l’organisation d’hôpitaux militaires à l’arrière, la SSBM crée aussi de nombreux ouvroirs, des aides aux soldats (colis…).
décrits par le président du Comité des instituteurs de Lot-et-Garonne à ses collègues accrédités auprès des hôpitaux, 19 décembre 1914. Lettre circulaire, 2 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, 10 R 56
Grâce à de généreux donateurs, les blessés recevront un gâteau des rois pour 4,
une bouteille de Barsac pour 4 ou 5, des marrons, un cigare ou des cigarettes.de guerre de Lot-et-Garonne a nom de Gustave Barbecanne, 1916-1917. Fiche imprimée et manuscrite.
A. D. de Lot-et-Garonne, 10 R 28
Ce soldat du 20e RI fut fait prisonnier, le 12 mars 1915, à Perthes et envoyé successivement au camp de Gottingen (province du Hanovre) puis de Langensalza (Basse-Saxe). Le Comité lui a envoyé un uniforme, des sous-vêtements et un colis en 1916 ; des chaussures en 1915 et 1916.
Sans ces aides des institutions humanitaires, les prisonniers auraient souvent eu du mal à survivre dans les camps allemands aux conditions de détention difficiles.Journal du camp de prisonniers militaires de Hameln-sur-Weser, n° 2, 16 mars 1916. Dactylogr., 4 p.
Collection Jean Chazottes
Les autorités allemandes autorisèrent la publication de journaux dans les camps de prisonniers, le plus souvent pour propager des rumeurs et saper le moral de l’ennemi.
Ici, il semble plutôt que ce soit pour donner l’impression que les détenus sont bien traités. Il n’y est question que de blagues, de spectacles, de sports.
par Marguerite Bulle, 1917. Pièce imprimée.
Collection privée
C’est Abel Faivre, auteur de nombreuses affiches d’emprunts de Défense nationale, qui a conçu ce diplôme.
par Camille Boutet, s. l. n. d.. Affichette en couleur.
Collection Jean Chazottes
Le Comité de prévoyance et d’économies lance dans les écoles de la ville de Paris un concours pour que les élèves réalisent des affiches publicitaires vantant les privations de l’arrière pour le bien-être du front. Ici, trois enfants contemplent la devanture bien garnie d’une pâtisserie.
par G. Douanne, 16 ans, élève de l’école de filles de l’avenue Daumesnil, s. l. n. d. Affichette en couleur.
Collection Jean Chazottes
par Andrée Ménard, élève de l’école communale, boulevard Pereire, s. l. n. d. Affichette en couleur.
Collection Jean Chazottes
par Marthe Picard, élève de l’école communale boulevard Pereire, s. l. n. d. Affichette en couleur.
Collection Jean Chazottes