informe le ministre de l’Agriculture des moyens mis à disposition, dès la mobilisation, pour exécuter les travaux agricoles, 15 août 1914. Minute manuscrite, 2 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, 2 R 59
Il affirme que les travaux d’automne pourront être correctement exécutés grâce à la solidarité locale, mais prévoit des difficultés si le conflit devait durer. Il préconise pour remédier au manque de main-d’œuvre l’emploi de matériel mécanique.
Dès le début, l’État, ici son représentant dans chaque département, organise l’économie.
par V. Prouvé. Affiche imprimée, Nancy, « après le 15e bombardement de la ville », Berger-Levrault.
A. D. de Lot-et-Garonne, 22 Fi 870
Victor Prouvé, qui fut chargé de la propagande à l’école et dans les villages, prône ici la production de pommes de terre faciles à cultiver même par les enfants et qui peut ainsi dans l’alimentation de l’arrière remplacer les produits nécessaires au front.
au maire de Sauveterre-Saint-Denis de fournir, le 16 septembre au plus tard, dix bœufs ou vaches, Astaffort, 9 septembre 1914. Lettre dactylographiée.
A. D. de Lot-et-Garonne, E dépôt Sauveterre 5 H 1
Les réquisitions portent avant tout sur le bétail, les denrées alimentaires et le vin.
Tirage photographique.
Collection Jean Chazottes
Un moyen de remplacer les bêtes réquisitionnées.
pour fournir les boulangeries et l’hospice d’Agen signalé par le responsable de la minoterie J. E. Sylvestre au secrétaire général de la préfecture de Lot-et-Garonne, Lafox, 22 juin 1917. Lettre, manuscrite, 1 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, 2 R 59
Denrée de première nécessité, le pain ne cesse d’augmenter en raison du manque de blé (plus de 300% de 1912 à 1918). La situation empire en 1917 et le Lot-et-Garonne, région productrice, ne parvient plus à assurer sa propre consommation.
Quatre pièces imprimées.
A. D. de Lot-et-Garonne, 1 J 812
pour remplacer l’huile dans les salades ou faire des confitures sans sucre, Bulletin paroissial du canton de Tonneins, août 1917. Imprimé, 16 p.
A. D. de Lot-et-Garonne, 158 Par 9
à sa femme pour divers travaux de la ferme, 14 septembre 1915. Carte-lettre manuscrite, 3 p.
Fonds Feilles
Il s’inquiète pour le surcroît de travail qu’elle doit assumer et ajoute : « Si tu peux vendre les génisses dedans, fais-le et garde le veau qui doit commencer de manger. Je vois que tu as bientôt fini de rentrer le tabac et une partie des pommes de terre. Les tomates doivent s’éclaircir… ».
N° 9. Campagne de 1914 – Agen – 1ère série. Carte postale, Agen, Éd. Balistai.
A. D. de Lot-et-Garonne, 25 Fi 8
Régulièrement envoyés à Agen, les prisonniers étaient employés à achever la caserne Toussaint ou à des travaux agricoles, suppléant ainsi à la pénurie de main-d’œuvre
raconte à son mari Marcel,alors au front, comment elle a su mettre de côté 200 francs, réussissant à vivre avec les 60 francs alloués pour les enfants, 25 janvier 1915. Lettre manuscrite, 4 p.
Fonds Garrigue
De nombreuses femmes comme Victorine assurent seules l’éducation et les besoins de la famille. Dès le 5 août 1914, le gouvernement a instauré une allocation journalière pour les épouses des soldats mobilisés.
et ses quatre enfants. Photographie, Tonneins, Giron, rue Gambetta.
Fonds Garrigue
s. l. n. d. Photographie en noir et blanc.
Collection Jean Chazottes
dans l’usine de Fumel, 1914-1918, Album de la Société métallurgique du Périgord, Paris, E. Mésière Phot. Éditeur.
Collection privée
Les « munitionnettes », c’est ainsi qu’on appelait les femmes qui fabriquaient des munitions, sont à Fumel aidées par des Indochinois.