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La vie dans les tranchées

relatée par Henri Despeyrières à ses parents, 15 août 1915. Copie de lettres, livre 2 manuscrit.

Fonds Despeyrières

En pleine Argonne, tout près de La Harazée (Marne), il décrit ainsi sa situation à deux cents mètres des premières lignes : « nous avons un abri très solide et très bien organisé…..je suis immensément bien en comparaison des pauvres poilus….les tranchées sont pleines de boue, peu ou pas d’abris, les Boches à quelques mètres ; on les entend causer et travailler. En plus de ça une moyenne de deux à trois attaques à la grenade par jour et par nuit à repousser… ».